Le Journal de Bord Électronique (ERS = Electronic Recording and Reporting System)
Le Journal de pêche ou Journal de Bord reste, en dehors de l’Europe, encore très souvent sous format papier.
La transition du format papier vers un Logbook électronique doit idéalement respecter un processus : Le système ERS devra se composer d’une partie à terre et d’une partie installée à bord du navire de pêche (matériels + logiciel). Les éléments à terre devront s’intégrer dans l’installation existante du FMC sans la parasiter.
Systèmes à terre :
Serveurs connectés : il devra assurer la collecte, le stockage, la distribution, la mise à disposition et l’analyse des données JBE transmises par les navires.
Le système embarqué :
Outil de saisie des captures à bord des navires de pêche. Il s’appuiera sur une plateforme moderne utilisant les dernières technologies, comme le smartphone par exemple.
Les deux composants ci-dessus intégreront des fonctionnalités qui renforceront les capacités de surveillance et de gestion de la pêche et augmenteront l’efficacité de l’analyse des captures.
Et l’ERS, demain !?
Chacun des pays européens a géré la mise en place de l’ERS et utilisé les subsides européens, à sa façon..
Certains ont mandaté un opérateur national qui a développé l’ERS pour ensuite le mettre gratuitement à la disposition des pêcheurs nationaux.
D’autres, ont créé un cahier des charges et invité les sociétés intéressées à développer. Les sociétés pouvaient ensuite vendre des licences aux pêcheurs pour amortir le coût de développement.
Malgré une base de cahiers des charges européens commune, le résultat à l’échelle européenne fût/est un peu cacophonique.
Il a fallu créer ainsi un centre nodale à Bruxelles, qui reçoit les fichiers XML des différents états membres et les rend uniformes.
Consciente de ces égarements de parcours, la Commission Européenne a conçu un nouveau « langage d’échange » baptisé FLUX (Fisheries Language for Universal eXchange).
FLUX est basé sur les technologies web. Schématiquement, il comprend
une couche « business » avec des formulaires électroniques standardisés à remplir, par type de business
une couche « transport » qui propose une « enveloppe d’expédition »
un « facteur postal » (DEH : Data Exchange Highway) qui distribue l’enveloppe de données aux destinataires
FLUX est en phases de test et implémentation dans certains pays européens et sera adopté aussi par les ORGP (RFMOs)